LA CHAMBRE DU PARASITE, 2014
Intervention sur une page de l’édition Phoenix, dirigée par Julie Portier et le collectif Stalles, sur une invitation d’Ann Stouvenel. Co-édition Mains d’oeuvres et LENDROIT édition, 1000 exemplaires.
On imagine le livre comme réservoir d’un échantillon de notre atelier, la page comme un abris pour de minuscules espèces vivantes, le papier comme substrat. Il suffit d’un défaut quelconque sur la planéité des pages pour qu’un habitat puisse exister, un pli pouvant potentiellement être investi par des insectes (notamment des parasites de l’oeuvre: stégobies, lépismes, etc…). Un livre comme objet refuge, au sens premier pour des insectes clandestins, dans une perspective spirituelle pour les êtres humains. La page pliée dépasse des contours du livre, comme s’il s’agissait d’un défaut de fabrication.